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"Les cavernes de Charente-Maritime"
(format PDF / 50 pages / 5.29 MB).
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RESUME DE LA PREMIERE PARTIE
(Historique des recherches / Contexte géologique et structural / Localisation, spéléométrie et spéléogenèse) :
Fouillées par les premiers préhistoriens dès la seconde moitié du XIXème siècle, les cavernes de Charente-Maritime firent,
exactement un siècle plus tard, l’objet de prospections systématiques de la part des spéléologues. Environ 300 phénomènes
karstiques sont à ce jour recensés, dont plus d’une centaine donnent accès à des galeries naturelles justifiant le terme
de « grotte ».
Karstifiés depuis le Tertiaire, les calcaires crétacés de l’actuelle Charente-Maritime recèlent de vastes réseaux de chenaux
aquifères fossiles, massivement colmatés par l’intrusion de matériaux argilo-sableux. Dans le Santonien et le Coniacien,
l’incision quaternaire des vallées a recoupé, réactivé, déblayé et agrandi des fragments de ce paléo-karst. Sur les plateaux,
les mêmes « cavités héritées » sont parfois remises en fonctionnement, engouffrant les écoulements météoriques, tandis que des
remontées de la nappe en crue peuvent saper remplissages et voûtes et mettre à jour des salles insoupçonnées. Dans le Turonien,
des circulations actives épousent le parcours de vallons secs et se signalent par quelques pertes et émergences généralement
impénétrables, ces dernières diffusant à travers l’épaisseur du comblement holocène. Les carrières, puits, ouvrages artificiels,
anciens ou modernes, constituent donc un moyen providentiel d’accès à la portion souterraine explorable du karst ! La localisation
des grottes saintongeaises est également fortement influencée par le contexte structural, peu propice à d’importants volumes et
développements : 30 cavités excèdent 50 m de longueur et seulement 3 atteignent 500 m.
Anciennes entrées de grottes "retaillées"
( Falaises de Marignac, Marignac ).
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