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(c) Thierry Le Roux

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Un aperçu de notre patrimoine souterrain en quelques images ...

 

GROTTES DU BOUIL BLEU (St-Porchaire). Véritable labyrinthe, possédant 13 entrées s'ouvrant dans une belle falaise au bord du "Bruant". Il totalise plus de 500 m de galeries et salles, aux parois mamelonnées de calcite blanche et au plancher glaiseux ou tapissé du guano d'une ancienne colonie de chauves-souris. Gisement préhistorique (Moustérien et Aurignacien).

(c) Thierry Le Roux

 

(c) Thierry Le Roux

 


 

(c) Thierry Le Roux

GROTTE DES CORSAIRES (Saint-Palais-sur-Mer). Cette cavité débute par un boyau aussi tortueux qu'ingrat, puis projette sur 300 m trois imposantes "diaclases" raccordées par d'étroits conduits perchés tranversaux. On y observe de nombreux fossiles, notamment des vestiges d'ossements d'un mammifére marin de l'Eocène : l'Halithérium. Une caverne très "attachante" : à la fois propice à de copieuses enductions argileuses et possédant un porche lavé à grandes eaux deux fois par jour par la marée ! Bref, un endroit où l'on saisit mieux que nulle part ailleurs toute la "profondeur" de la devise de la Charente-Maritime : " Terre et Mer, les éléments de la réussite" !

(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DE LA BODINERIE (Clion-sur-Seugne). Vaste réseau très "anastomosé", intercepté à 12 m de profondeur par le forage d'un puits artificiel. Des conduits tubulaires ou "en trou de serrure", au sol argileux et aux parois constellées de cupules, cotoient de larges laminoirs jonchés d'éboulis et quelques salles implantées aux intersections. Certaines recèlent la surprise de sonores cascatelles (issues de coupoles de corrosion), et de modestes "cristallisations" de calcite.

(c) Pierre Gaillard

(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DE BEAUMAINE (La Chapelle-des-Pots). Une galerie de bon calibre, aux parois incrustées de fossiles, décrit 140 m de méandres joliment concrétionnés. Des noces séculaires de la roche et de l'eau sont nés ici de baroques cortèges de stalactites et d'élégantes coulées de calcite froncées de micro-gours. Une agréable incursion souterraine qui se termine dans la "Salle du Grand Chaos", construite à la croisée de deux diaclases et bouleversée par de volumineux entassements d'argile.

(c) Michel GUEFFIER
(c) Thierry Le Roux
(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DE BOIS BERTAUD (Saint-Léger). Vastes salles avec piliers, cheminées, plans d'eau, plafonds hérissés de grêles "fistuleuses", composant 350 m d'un parcours pittoresque et facile. Le spécialiste notera le caractère typiquement paragénétique de ce réseau (énorme remplissage, micro et macro-formes de corrosion : cupules, coupoles, chenaux de voûte ...) et l'esthète appréciera la régularité du profil en ellipse tronquée des couloirs et les perpectives harmonieuses qui en résultent.

(c) Thierry Le Roux
(c) Thierry Le Roux
(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DE CORME-ECLUSE (Corme-Ecluse). Recoupée par l'exploitation d'une carrière, elle conjugue la blancheur éclatante de ses parois et le vert émeraude d'une profonde vasque d'entrée, des coupoles de corrosion finement ciselées avec d'anarchiques et massifs éboulis ...

(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DE PERNAN (Avy). Du porche, voisin d'une majestueuse falaise, on aperçoit le vieux château de Pernan. Cette galerie coudée, sur laquelle se greffe un laminoir, témoigne d'un réseau beaucoup plus vaste, tissé dans l'axe de la vallée du "Médoc"...

(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DU ROCHER (Grandjean). Elle se situe dans un cadre très pittoresque (falaises, carrières, eaux vives du ruisseau "le Bramerit". Après un porche de belle ampleur, elle alterne galeries, chatières, et salles tributaires de diaclases transversales. Propriété privée : accès interdit.

(c) Thierry Le Roux

 

(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DU MAINE BERNARD : la caverne d'Ali-Baba Saintongeaise ! Cette vaste salle circulaire présente un foisonnement inouï de concrétions : baguettes de cristal attendant quelque fée des mille et une nuits, stalactites, tantôt immaculées, translucides ou ambrées, extravagantes arborisations minérales défiant les lois de la pesanteur ("excentriques") : voûte et parois se parent d'un voile scintillant digne des plus belles cavités touristiques. L'entrée est interdite ... mais les images peuvent être comtemplées, en couleur, sur notre Cd-Rom Charente "Inférieure" !

(c) Thierry Le Roux
(c) Thierry Le Roux

 


 

OUAYE A METAU (Le Douhet). Plusieurs tronçons d'un même ruisseau souterrain ont été explorés dans le secteur de la Grand-Font du Douhet, l'ensemble totalisant environ 200 m d'une progression très aquatique ! C'est un puits artificiel situé en bordure d'un champ qui donne accès au ruisseau de "l'Ouaye à Métau", tandis que le segment baptisé "Ruisseau souterrain du Douhet" débute par une diaclase exigüe s'ouvrant en rive droite du prolongement aval de l'aqueduc Romain.

(c) Thierry Le Roux

(c) Thierry Le Roux

 


 

SOUCI DE CHADENNES (Tesson). Une spectaculaire doline d'effondrement, agrémentée de marmites d'érosion, capture un petit torrent qui éveille l'écho de galeries et salles ... avec chaos, faille, abrupt, ... et même un monstre si l'on en croit la légende ! Un "abîme" typiquement Saintongeais (!) à découvrir absolument avec le cédérom Charente "Inférieure"...

(c) Thierry Le Roux

 


 

TROU DE PAMPIN (Nieul-les-Saintes). La "Salle du Grand Etang", communique par un goulet avec des prolongations individualisées et surhaussées par de massifs effondrements. Les eaux du couloir du "Petit Etang" reflètent des concrétions peu ordinaires fortement teintées par les oxydes : stalactites "en pis de vache", coulées "en massues", draperies festonnées de curieuses "dents de scie" ... Les profondeurs du lac de Pampin (intarissable lors d'essais de pompage) conservent tout leur mystère hydrogéologique ... Quant à la légende, héritée d'un drame médiéval mettant en scène le jeune "Pampin", elle rapporte que chaque nuit de Noël, les eaux turquoises de la grotte se teintent en rouge sang ...

(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DE PLASSAY (Plassay). Elle se résume à une galerie de belle taille, engorgée par un important remplissage argileux dont l'évacuation partielle a déterminé deux plans inclinés. Les parois, dont la base est irrégularisée par les encorbellements de la stratification, présentent un sommet ogival épousant d'élégants arrondis alvéolés par une intense corrosion. Deux chenaux de voûte ondoient à la faveur d'une fissuration évidente de la craie Coniacienne, ici assez fossilifère. Propriété privée.

(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DE LOGERIE (Berneuil). Ce porche accueillant, en cintre surbaissé, annonce une spacieuse et sombre galerie progressivement envahie par un colmatage argileux responsable du laminoir terminal. Voisin du porche principal s'amorce un boyau tortueux ralliant une seconde entrée.

(c) Thierry Le Roux
(c) Thierry Le Roux
(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DE GROS ROC (Le Douhet). Elle fait face à la pittoresque falaise de "Gros Roc", qui donne naissance au ruisseau "Le Rochefollet". La grotte s'ouvre sur l'autre rive et se compose d'une vaste salle basse jonchée de rochers et possédant plusieurs ramifications. Des fouilles préhistoriques ont livré une industrie Moustérienne et Aurignacienne.

(c) Thierry Le Roux

 


 

GOUFFRE DU QUAI DES ROCHES (Saintes). Les carrières souterraines du Quai des Roches, exploitées comme champignonnières, ont tronçonné plusieurs grottes, observatoires privilégiés d'une grande variété de fossiles. On y rencontrera une verticale naturelle de 23 m, fractionnée par un redan dû aux éboulis, et négociable "en opposition" entre deux parois cupulées. Ce puits aboutit sur un plan d'eau dont le niveau correspond à celui de la Charente voisine. Il n'est pas surprenant de rencontrer de telles "cheminées d'équilibre" dans la zone toujours très fissurée constituant la "bande d'appel au vide " des falaises des vallées principales. Propriété privée et entrée interdite.

(c) Thierry Le Roux

 


 

CREUX NEGRE (Trizay). Belle émergence fossile implantée dans la vallée de l'Arnoult, vallée modelée durant la phase glaciaire, puis massivement remblayée par le "bri" de la transgression Flandrienne. Ces deux segments de galerie au profil ogival présentent un chenal de voûte ainsi que d'intéressantes plages de "vagues d'érosion" témoignant de la direction des écoulements anciens qui ont creusé la grotte.

(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DE CHEZ RICHARD (Ecoyeux). Les salles d'entrée, recoupées par d'anciennes carrières, communiquent, par l'intermédiaire d'une "chatière" avec une troisième salle bloquée par une trémie rocheuse. L'exploration se poursuit en rampant dans l'argile fluide d'un système de laminoirs.

(c) Thierry Le Roux
(c) Thierry Le Roux

 


 

PUITS DE LA BOUTEILLE (Champagne). Belle salle ovoïde, tributaire d'une diaclase qui la traverse de part en part. Un cône d'éboulis situé à l'aplomb du puits d'accès plonge dans un lac profond qui baigne toute la superficie de la grotte. Les parois ont subi, en régime noyé, une intense corrosion dite "par mélange des eaux". Elle est confirmée par la présence de conduits aquifères en plafond et marquée par une mise en relief de la stratification avec dépôts étagés d'argile plastique, ainsi que la présence de profondes cupules évoluant en "pendants". En 1986 et 1987, deux campagnes de fouilles mettant en collaboration archéologues, spéléologues et plongeurs, permirent d'exhumer de nombreuses céramiques médiévales et post-médiévales (XIII ème - XVI ème siècle), souvent magnifiquement décorées et dans un état de conservation remarquable.

(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DE LA ROCHE. Belle salle de 20 m de diamètre, artificiellement accessible, et occupée par un lac profond faisant l'objet d'un captage. Cette "cloche d'expansion" est implantée sur l'extrême aval d'un collecteur noyé en équilibre avec l'Arnoult voisine.

(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DE BARBARAS (St-Savinien). Elle s'ouvre en falaise dans la vallée du "Charenton" et consiste en une galerie unique se terminant en laminoir. Une jolie source aménagée, exutoire d'un étage inférieur actif mais impénétrable, sourd à proximité.

(c) Thierry Le Roux

 

A 500 m au Sud-Est du vallon de Barbaras, les immenses carrières souterraines de Saint-Savinien recèlent quelques voûtes et planchers scintillants de concrétions naturelles dignes de nos plus belles grottes ...

(c) Thierry Le Roux
(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DE L'ANTIQUAIRE (Fontcouverte). Un havre de paix hypogé où les noces séculaires du calcaire et de l'eau ont sculpté de belles concrétions : classiques stalactites, draperies délicatement festonnées, micro-gours, limpides fistuleuses ...

(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DE FUENTES (Montlieu). La grotte correspond à une section du cours fossile des eaux qui s'échappent du porche de l'exsurgence sous-jacente. Il s'agit d'une galerie en ogive, affectée de torsions et d'étranglements, et tributaire d'une diaclase mise en évidence par un chenal de voûte jalonné de "marmites inverses". Quelques concrétions agrémentent les lieux : stalactites, coulées stalagmitiques parées de micro-gours, draperies finement dentelées ... La grotte s'achève sur un delta de conduits surbaissés et ... bourbeux !

(c) Thierry Le Roux

 


 

TROU OLYMPIQUE (Champagne). Le qualificatif "olympique" illustre avec humour (noir !) l'inconfort de la progression ( "confinée" et aquatique !) comme les dangers liés à la présence intermittente de gaz carbonique, de pollutions peu ragoûtantes ... et de crues, aussi soudaines qu'imprévisibles !

(c) Thierry Le Roux
(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DES AIGUILLES. Un étage fossile de la "nappe", dont les "chenaux aquifères" se retrouvent perchés 30 m au dessus de l'actuel niveau hydrostatique ! Cette grotte recèle un concrétionnement original : aiguilles d'aragonite (mêlées au remplissage) et placages de mondmilch notamment.

(c) Thierry Le Roux

 


 

GOUFFRE DES ESSARDS
(Les Essards).
Dix mètres sous le plancher des vaches, une salle de belles proportions, et quelque peu concrétionnée, accueille un puits en ogive s'ouvrant dans un anonyme bosquet ...

(c) Thierry Le Roux

(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DE BEAUREGARD (Le Douhet). Diaclase en méandres, de modestes proportions ... mais non dénuée d'attrait ni de potentiel (arrêt sur un puits souffleur ). Le lissage des parois, la présence de marmites inverses et de vagues d'érosion, évoquent d'anciennes et intenses circulations aquifères.

(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTES DE LA RETORIE (Bussac-sur-Charente). Elles jalonnent la pittoresque vallée de l'Escambouille, ruisseau qui serpente en contrebas. Il s'agit vraisemblablement d'émergences fossiles ... voire de fragments d'un très vieux réseau karstique démantelé par l'encaissement de la vallée.

(c) Thierry Le Roux

 


 

GROTTE DE LA ROCHE MADAME (Saint-Léger). Un explorateur du
XIX ème siècle la décrivait ainsi :
" Rien n'y manque pour représenter une crypte d'une de nos anciennes basiliques : voûte avec clef, voussures, nervures supportées par des colonnes à chapiteaux ornés de moulures. Cependant il faut allumer une bougie pour se rendre compte de ces curiosités ...

(c) Thierry Le Roux

... A peine la lumière a-t-elle projeté ses premiers rayons sur les plafonds, qu'elle fait éclater subitement des splendeurs si surprenantes que l'on pourrait se croire transporté dans un de ces palais enchantés des Mille et une nuits.

(c) Thierry Le Roux

 


 

 

(c) Charente INFERIEURE

 


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